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plus souvent le terme "sniper" n'est pas utilisé dans l'armée car il décrit plutôt les francs tireurs isolés, mais pour des raisons de compréhension nous garderons ce terme.
Au cours des siècles les matériels des armées ont évolué et deviennent de plus en plus sophistiqués et depuis les tous premiers conflits armés, les meilleurs tireurs ont toujours été employé avec soin.
C'est pour cela que les tireurs d'élite et de précision pratique une discipline qui est resté archaïque et rustique.
Ils sont le plus souvent par 2 ou 3, l'un qui devra faire feu et le ou les autres chargés du recueil du renseignement comme la vitesse du vent, les distances et la géographie du terrain.
Dans l'armée française d'aujourd'hui on distingue deux types de tireurs. Les tireurs de précision et les tireurs d'élite.
- Les tireurs de précision (TP):
Ce terme regroupe depuis déjà plusieurs années tous les soldats armés de fusils en calibre 7.62x51mm du type le plus souvent FrF2 ou de PGM Ultima Ratio, et qui sont intégrés un l'intérieur des groupes de combat où ils ont pour rôle de couvrir les points hauts pendant la progression du groupe ou de repérer s'il n'y a pas d'activité ennemie dans un secteur.
Ses tireurs peuvent avec leurs armes faire des tirs précis jusqu'à 800 mètres, alors que les calibres des fusils d'assaut en 5.56mm comme le FAMAS n'ont qu'une portée opérationelle de 300 mètres.
Ses soldats sont d'abord sélectionnés par rapport à leurs résultats avec le fusil FAMAS, une fois qu'ils auront de bons scores sur cibles, ils pourront demander à faire une formation dans un centre d'instruction pour tireurs de précision, où ils apprendront:
- à connaître leurs futurs armes - l'utilisation du matériel comme les anémomètres, GPS... - le camouflage - l'infiltration - la survie - à gérer le stress
Le coup de feu s'il doit y en avoir un ne représente que 30 ou 40 % de la mission car d'abord le plus souvent le binôme doit réussir son approche puis ne pas se faire repérer, c'est pour cela que le camouflage doit être parfait ensuite bien sur si la mission n'est que de l'observation, il faut en détail, soit récupérer des informations par le biais de dessins ou alors par écrit car le plus souvent les hommes ne peuvent utiliser de système de transmissions
Ce sont donc des hommes stratégiques dans le groupe.
. Leurs missions peuvent êtes variés :
- Appui et Couverture - Repérage d'une zone ennemie - Neutralisation stratégique de chefs ennemis - Dissuasion d'une foule hostile
- Les tireurs d'élite (TE):
Le terme "élite" descend en faite du mot « vélite » qui était donné aux régiments ou unités particulièrements prestigieuses et toujours attribuer aujourd'hui à des régiments de la Légion.
Le plus souvent travaillant en trinôme avec un homme chargé du tir, un autre des outils de mesure et le dernier qui couvre ses collègues au fusil d'assaut.
Les hommes qui deviennent tireur d'élite seront amenés à travailler avec des armes de gros calibre en 12.7x99m et qui sont capables de toucher des cibles situées à plus 1600 mètres.
Leurs missions principales sont le lutte anti-matériel c'est à dire poster sur des points hauts, ses TE doivent détruire tous véhicules qui enfreindraient les règles comme par exemple un couvre-feu ou le passage à un check-point.
Avec des calibres aussi puissants ses tireurs peuvent immobiliser des véhicules civils ou militaires en un seul coup de feu sans obligatoirement tué ses occupants mais simplement en tirant dans le moteur ou à des endroits précis.
Leur deuxième rôle est aussi la lutte anti-sniping c'est à dire la destruction de tireur isolé ennemi qui soit s'en prendrait aux troupes alliées ou alors à la population, en l'empêchant de rejoindre par exemple les points d'eau ou les zones de ravitaillement.
En ex-Yougoslavie une avenue entière était surnommée « Sniper Alley » ou s'y déroulait des combats incessants de snipers.
C'est pour cela que l'armée française s'est dotée d'une arme fabriquée par PGM et appelé Hecate II, elle vise a remplacé tous les « anciens » modèles américains MC Millan. Le but premier du combat anti-sniping est la destruction de la cible ennemie car elle peut causer de très grosses pertes dans les rangs des militaires mais aussi de la population et un seul homme peut empêcher le ravitaillement d'un quartier entier.
Pour un soldat toucher un ennemi embusqué armé d'un fusil de précision est très difficile et peut être matériellement impossible si par exemple ce dernier est situé à 500 mètres dans ce cas soit un tireur de précision est appelé en secours ou alors le groupe utilisera un missile pour le détruire, mais pourra aussi demander de l'aide du côté de l'artillerie ou de l'aviation
Comment le Devenir:
Les conditons pour devenir tireur longue distance vont du BEPC à niveau BAC.
- La Formation
Elle s'effectue au sein d'un régiment et comporte 4 périodes :
une Formation Générale Initiale (FGI) de 9 semaines, une Formation de Spécialité Initiale (FSI) de 8 semaines, une Formation à la Conduite Militaire (FCM) de 2 semaines, une formation d'adaptation de 3 semaies - Evolution
Parcours de militaire du rang :
combattant (opérateur radiophoniste, conducteur, chef d'équipe, tireur d'élite), emploi dans le domaine du soutien de l'homme ou des matériels (administration, infrastructure, mécanique, etc.) en 2e partie de carrière. Carrière d'Engagé Volontaire de l'Armée de Terre (3 ans à 25 ans).
Promotion au grade de brigadier puis de brigadier-chef suivant le rendement dans l'emploi et la réussite aux examens : Certificat Technique Elémentaire (CTE chef équipe mouvement) pour accéder aux emplois de petit gradé, puis Certificat Technique du 1er degré (CT1) pour accéder aux emplois de spécialiste au-delà de 7 ans de service.
Accès à la carrière sous-officier par la voie semi-directe ou rang en fonction des aptitudes, de la sélection et des examens obtenus.
carriére d engagé volontaire de l armé de terre ( 3 ans a 25 ans)
Promotion au grade de brigadier puis de brigadier-chef suivant le rendement dans l'emploi et la réussite aux examens : Certificat Technique Elémentaire (CTE chef équipe mouvement) pour accéder aux emplois de petit gradé, puis Certificat Technique du 1er degré (CT1) pour accéder aux emplois de spécialiste au-delà de 7 ans de service.
Accès à la carrière sous-officier par la voie semi-directe ou rang en fonction des aptitudes, de la sélection et des examens obtenus.
Un tireur d'élite est une personne apte à réaliser des tirs de précision à l'aide d'un matériel adapté tel que le fusil de précision.
Utilisés pour l'appui à moyenne ou longue distance des troupes au contact, ils se répartissent en deux catégories :
tireurs de précision tireurs d'élite La différence (en plus de la sémantique) réside principalement dans la doctrine d'emploi, totalement différente. Le "tireur d'élite" peut agir en totale autonomie (en duo, ou en trio) ou intervenir en appui d'une compagnie d'infanterie ou d'un régiment, tandis que le "tireur de précision" appartient à une section d'infanterie ; ils n'emploient pas le même calibre ni le même type d'arme.
Le tireur de précision utilise en général une arme chambrée en 7,62 mm d'une portée efficace comprise entre 400 et 800 m. Le tireur d'élite utilise quant à lui une arme d'un calibre supérieur (en général du 12,7mm) qui permet des tirs précis à plus de 1 800 m. Par ailleurs, le pouvoir de pénétration étant supérieur, ce calibre permet des tirs anti-matériels efficaces (destruction de transformateurs électriques, de moteurs non protégés, etc.) Ces tireurs sont fréquemment sollicités dans des missions de police, comme par exemple lors de prises d'otages, pour l'efficacité préventive de leur tir à distance. On a aussi pu observer leur emploi lors d'assassinats de personnalités politiques ou publiques protégées. Ce fut le cas du président américain John F. Kennedy le 22 novembre 1963 lors d'une visite officielle à Dallas, où il fut abattu par un tireur embusqué alors qu'il traversait la ville en limousine décapotable. Depuis la guerre de Yougoslavie, ces tireurs sont utilisés comme des « armes psychologiques » par le biais de tirs plus ou moins ciblés visant des militaires comme des civils, hors des opérations de combat (ex : tirs de snipers à Sarajevo sur Sniper Alley).
Le plein potentiel de ces tireurs fut notamment constaté lors de la bataille de Stalingrad, pendant la Seconde Guerre mondiale
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